Quand on décide d’adopter un mode de vie zéro déchet, on entend systématiquement parler de vrac. Ventée comme écologique et économique, la vente en vrac est idéale pour réduire ses emballages dans la cuisine. Mais acheter en vrac est-il vraiment plus avantageux en terme de prix ? Voici quelques axes de réflexion sur la vente en vrac.
Où acheter en vrac pas cher ?
En quête d’un mode de vie plus écologique , limiter mes emballages est devenu une préoccupation, un objectif mais surtout un véritable défi ! Alors quand j’ai entendu parler du vrac , ça m’est apparu comme une évidence. Le vrac était la solution aux emballages. Et comme en plus on entend dire partout que le vrac est plus économique car on ne paye pas l’emballage, j’étais emballée ! En effet, ceux qui me connaissent savent que j’ai un côté très « économe » et que pour moi il n’y a pas de petites économies.
Autant vous dire que mes bonnes intentions se sont vite confrontées à un problème de taille : le prix. Moi qui ai l’habitude de faire mes courses dans des supermarchés traditionnels comme Carrefour ou Monoprix , j’ai rapidement déchanté quand j’ai constaté les prix des produits vendus en vrac dans les épiceries spécialisées (Biocop, Day by Day, La vie Claire, Bio c bon). La différence de prix était flagrante pour une raison évidente : je ne consomme pas bio.
Et oui ! En effet, la plupart des produits que vous pourrez acheter en vrac dans les épiceries sont bio et par conséquent les prix sont plus élevés. Alors je sais que beaucoup s’attachent à dire que manger bio ne coûte pas plus cher mais en comparant des produits bruts bio et non bio, force est de constater que le bio est presque toujours plus cher. Donc si on résume, achat en vrac = économies car on ne paye pas l’emballage mais achat en vrac = produits bio = prix plus élevés que les produits non bio emballés. Vous suivez ?
Acheter en vrac : un sujet qui divise.
J’ai donc enquêté sur cette problématique. Voici quelques arguments simplifiés que j’ai pu retenir et ce que j’y répond actuellement.
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« Quand tu achètes en vrac, tu achètes juste la bonne quantité
et donc tu dépenses moins »
En achetant en vrac, on maitrise effectivement la quantité et donc on réduit le risque de gâchis c’est certain. Toutefois, si on compare des prix au kilo, on est pas spécialement gagnant. Prenons un exemple, admettons qu’un paquet de 1kg de riz non bio emballé coûte 2€ et que 1kg de riz bio en vrac coûte 6€. Vous souhaitez acheter 750g de riz. 750g de riz non bio emballé vous coûtera 1,5€. Comme c’est un produit emballé déjà pesé, il vous faudra acheter le paquet de riz de 1kg qui vous coûtera 2€ . Si vous achetez en vrac la juste quantité de riz bio, les 750g vous couteront 4€50. Finalité … le vrac n’est donc pas moins cher.
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« Quand tu décides d’adopter un mode de consommation zéro déchet, tu fais des économies ailleurs et donc tu peux te permettre d’augmenter ton budget alimentation »
Toujours est-il qu’on ne peut pas adopter un mode de consommation zéro déchet dans tous les domaines du jour au lendemain. Donc admettons que j’achète moins de vêtements neufs et que j’achète des vêtements d’occasion, certes mon budget vestimentaire sera réduit mais les économies réalisées se réimporteront dans le budget alimentaire.
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« En achetant zéro déchet tu cuisines plus de fait maison et donc tu achètes moins de produits emballés qui coûtent plus chers. »
En cuisinant maison, on a l’avantage de savoir vraiment ce qu’on mange et de maitriser l’ensemble des ingrédients. Le fait maison est un véritable avantage en terme de santé. Toutefois, je ne suis pas certaine que le fait maison soit systématiquement moins cher. Prenons l’exemple d’une pâte brisée. Une pâte brisée industrielle Auchan coûte 0,85€. En réalisant une pâte brisée maison, rien que le beurre me coûte presque 0,85€, à cela il faut ajouter encore 250g de Farine soit 0,20€ et l’eau. La pâte maison est déjà plus chère alors même que j’utilise des produits non bio de marque Auchan et non de grandes marques. Alors manger fait-maison c’est plus sain mais pas systématiquement plus économique. Ce sujet fera l’objet d’un prochain article dédié.
A ce stade, je suis donc face à un véritable dilemme : augmenter mes dépenses et réduire mes emballages ou respecter mon budget et conserver un mode de consommation pas du tout écologique.
Où acheter en vrac ?
Les magasins pour faire ses courses en vrac se multiplient. Autrefois réservé aux enseignes d’alimentation biologique, le vrac a envahi les rayons des grands groupes alimentaires. Cette tendance zéro déchet est encouragée par l’idée qu’acheter en vrac coûte moins cher qu’acheter des aliments emballés. Si l’avantage est réel pour réduire ses déchets, reste à prouver l’avantage économique du système.
Les magasins d’alimentation en vrac spécialisés
- La vie Claire
- Bio c’est Bon
- Biocoop
- Day by Day
- L’Eau Vive
Les magasins d’alimentation en vrac types grandes surfaces
- Carrefour
- Auchan
- Monoprix
- Leclerc
- Casino
Vous avez l’habitude d’acheter en vrac ? Vous n’avez pas encore passé le cap ? N’hésitez pas à réagir en commentaires et à me donner votre avis. Cet article a pour but d’exprimer mon questionnement face au zéro déchet. Je suis curieuse de connaitre votre point de vue mais également vos solutions.
Découvrez aussi :
Les avantages et inconvénients de l’achat en vrac
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64 comments
Très intéressant comme débat :o) Effectivement la pâte maison je ne la fait pas avec du beurre, je fais une pâte minute avec de l’huile d’olive, rapide et très bonne. Je mange des produits en vrac oui, donc bio comme le riz et les pâtes., la farine, le muesli … des produits bruts et je cuisine moi-même.
L’avantage principal que j’y trouve c’est que quand on mange un riz aux champignons, par exemple, le riz complet amène des fibres, des protéines même si c’est en faible quantité et des minéraux. Ce n’est pas du sucre « brut » comme le riz blanc, c’est bien meilleur pour la santé et l’intestin en particulier. Le riz complet tu ne vas pas pouvoir en manger une assiette pleine et avoir faim 2 heures après car il se digère très vite (sucre rapide) donc forcément tu en manges moins, donc ça ne revient pas plus cher si tu met dans la balance ces éléments là (nutritifs et santé) :o) En fait ici nous ne mangeons pratiquement plus de viande ni de poisson (que mon mari de temps en temps, 1 à 2 fois la semaine le soir) ce qui fait déjà de sacrées économies qui compensent le prix des produits bio :o)
Je ne pense pas qu’il faille dire que l’on achète moins de fringues ou autres et que du coup on peut acheter des produits bio, parce que les fringues etc on pourrait les acheter que si on en a vraiment besoin alors que la nourriture c’est vital :o)
Et, dans cette démarche « écolo » globale on commence souvent par se demander ce qui est important ou non pour nous et à faire le vide chez soi pour tenter de le remplir de moins de choses, mais de choses vraiment utiles et moins polluantes :o)
Bonne semaine :o)
Hello Nat,
Je ne mange aucun féculent « complet ». Mon dernier souvenir de pâtes complètes date d’il y a plusieurs années et il n’était pas très bon. Il faudrait peut-être que je regoutte ! Niveau viande on en mange pas tous les jours mais assez souvent. J’essaye de trouver des recettes végétariennes.
J’ai déja commencé à faire le vide dans la maison, dans la salle de bain et dans la penderie. Mais j’avoue que même si je ne suis pas du tout une acheteuse compulsive, j’aime bien avoir un peu de nouveauté. Au niveau des vêtements, je suis parfois « obligée » d’en racheter régulièrement car ceux ci ont tendance à s’élargir, se décolorer etc. C’est mon gros problème avec les pantalons et les jeans. Je suis hyper intéressée par le mode de vie minimaliste mais je ne pourrais pas l’appliquer totalement dans ma vie. Bonne journée et à bientot !
Mes parents m’ont appris une chose: il faut savoir mettre l’argent là où on pense qu’il est important de le mettre. Nous avons toujours mis un peu plus d’argent dans l’alimentation car nous aimons bien mangé et cela veut donc dire acheter des produits de qualité ! Nous achetons donc des produits de qualité bio et de la région si possible. Le budget alimentation est donc un peu plus élevé. Mais quel prix pour bien manger, manger sainement et écologique ? D’autres personnes mettent plus de budget dans les habits ou les vacances c’est un choix de vie ! On devrait revenir à l’époque où il n’y avait que du bio ou plutôt pas de produit chimique comme ça pas de différence de prix. Il faut aussi penser aux paysans qui meurent gentiment sous les bas prix des centres commerciaux ! QuAnd tu cites ces prix que tu vois dans les magasins ça me choque ! Imagine combien la matière première a été payé au paysan ?! Rien du tout pas de quoi vivre ! Ça devrait être interdit des prix aussi bas ! Les centres commerciaux ont clairement abusé au fil du temps en mettant la pression sur les paysans et en menaçant d’aller acheter le matières première à l’étranger ! Je préfère donc acheter un peu plus cher tout en sachant que grâce à ça un paysan peut vivre à peu près normalement ! Il faut aussi réfléchir à d’autres dépenses que beaucoup de gens font et où là l’argent et l’écologie ne sont pas important. Les week end en avion, les kilomètres en voiture,… tout cela pourrait aller dans le budget alimentation.
Hello,
Juste petite remarque : le riz blanc est composé de sucre lent comme le riz complet, soit de l’amidon.
Si le riz complet a un indice glycemique plus bas ce n’est pas par rapport à la qualité de ses glucides (sucres) mais juste parce qu’il a plus de fibres. Ce qui effectivement augmente l’effet et la durée de la satiété 😉
Mais sinon entièrement d’accord. C’est un débat très intéressant. Quand on a un budget serré effectivement il faut parfois faire un choix. Peut-être acheter une partie des produits en vrac les moins chers et l’autre partie en magasin conventionnel.
Et réduire la viande et le poisson permet de faire de bonnes économies 😀
Bonne continuation,
Salut ! J’ai reposter ton billet sur ma page Facebook »Les Mouvements Zéro » où j’ai apporté ma propre expérience. Je copie-colle ici (je suis zd depuis 1 an et demi) :
Comment est ce que je peux me permettre acheter du vrac bio si c’est plus cher ? En rééquilibrant mon budget ! Je n’achète plus de vêtements neufs (on trouve de très belles choses d’occasion), plus de sac (j’ai le nombre qu’il me faut), plus de stylo (j’ai un stylo plume à pompe et il me suffit), plus de colle, plus de scotch, plus de déo (je le fabrique 2,50 pour 3 mois voire plus), plus de shampooing (je suis no poo), plus de gel douche (un pain de savon ça dure 1 siècle ^^), plus de brosse à dent (j’ai la mienne depuis un an et demi, increvable), plus de dentifrice (je le fabrique pour 50cts pour 2 mois voire plus), plus d’éponge (j’ai une brosse en bois longue durée), plus de sopalin (torchon, vieux Tshirt), plus de mouchoir en papier (mouchoir en tissus), plus de maquillage, plus de vernis à ongles, plus de crème pour le visage, plus de chouchou pour mes cheveux, plus de pschiit toilette (je me suis fabriqué mon diffuseur de parfum), plus de produits nettoyants (je le fais pour 20cts, plus de livres neufs (je vais à la bibliothèque ou à la boite à livres), plus de conneries en plastoc à 2€ pièce, plus de carnet en tout genre (je me fabrique les miens avec du papiers de brouillon – et je le trouve trop beau !), et enfin, plus de nourriture transformée et emballée pleine de poison…
Et en plus, je vis avec 280€/mois ^^
Bonjour Justine,
merci pour le repost, ça va sans doute me permettre d’avoir plus d’avis sur le sujet.
Wahou tu es à un niveau zéro déchet sacrément avancé !
Je passerai jeter un oeil à ta page facebook prochainement 🙂
Bonne journée
Bonjour pour ma part ai delà de faire zéro déchet cetais de revoir ma façon de consommer. J’achète essentiellement du vrack (les produits de bases) mais. J’achète moins de viande plus de confiserie, pas de boissons supers sucrés ni d’extras. Donc même si le vrack est plus cher en comparant par rapport à mon budget davant , je dépense moins en alimentaire car je vais à l’essentiel ! Je privilégie la qualité à la quantité ! En moyenne pour une famille de 4 je vais tous les 2-3 mois faire le plein de vrack j’en ai pour 200 euros ! En tt cas je trouve votre démarche assez chouette c bien d’avoir une réflexion et de ne pas foncer tête baissé ! Bonne continuation
Bonjour Pauline,
merci pour ton retour (ici on se tutoie) 🙂
Je ne consomme pas énormément de produits transformés donc difficile de changer radicalement ma façon de consommer mais j’y travaille.
Bonne journée 🙂
Bonjour, je pense que c’est tout un mode de vie qu’il faut revoir. On mange plus «simple» aussi…
J’ai fait le même comparatif sur 2 années (entre 2004 et 2006), mon budget courses à baisse de 9% …
Et puis quand bien même, manger c’est ce qu’on met dans notre corps, c’est notre santé et celle de nos enfants et ça, ça n’a pas de prix ou en tous cas, ça ne me gêne pas que ce soit «cher».
Bon courage à toi!!
Bonjour Emilie,
On ne mange pas beaucoup de produits préparés chez nous donc je dirai qu’on cuisine déja assez simple.
Oui c’est sur que la santé est dans l’assiette, mais toujours un peu compliqué de devoir dépenser plus pour manger mieux 🙂 Bonne journée !
Je fais le même constat, et comme je suis radine, ben j’ai du mal à passer le cap. C’est pas bien grave, car mon mari n’étant pas du tout dans la démarche, le but n’est pas zéro déchet mais moins de déchets. Donc je fais au mieux. J’essaye d’augmenter la part de bio dans mes achats (de moins de 1% à 5% maintenant, je vais essayer de monter encore un peu), je limite les emballage, mais j’achète au final trés peu en vrac… aussi parce qu’habituée aux grandes surface je ne me retrouve pas du tout en magasin bio (que ce soit dans les rayon ou dans le ticket de caisse). Du coup remplacer petit a petit, changer un truc à la fois est la bonne solution pour moi.
Bonjour,
je suis contente de constater que je ne suis pas la seule à connaitre quelques difficultés dans la démarche 🙂
Chez nous aussi, l’objectif est la réduction des déchets. Il faut y aller par étapes. Après si tu continues à faire tes courses dans les supermarchés ou non en vrac tu peux aussi privilégier les emballages cartons plutôt que les emballages plastiques, mais encore une fois ce n’est pas forcément synonyme d’économies. Bonne journée 🙂
J’ai le même soucis.
On est avec un budget de 55€ par semaine. On ne mange pas bio. On se contente de manger du fermier pour les oeufs dans une ferme pas loin car ils sont au même prix qu’à carrefour mais c’est tout. Pour le reste on mange simplement on fait tout maison ou presque. Je veux réduire mes déchets. Je suis allée dans une boutique en vrac. Ils ne proposent que du bio. 4 fois le prix. J’ai rien contre le bio bien au contraire hein mais j’ai pas les moyens. J’aimerais du vrac pas bio en fait, un vrac tout bête. Les mêmes produits que mes panzanis mais en vrac kwa. Pour les yaourts déjà, j’ai regardé. Les faire soi-même c’est pas plus intéressant financièrement mais c’est kif-kif (bon je paye mon électricité quand même).
A dire vrai.
J’ai fait un tableau comparatif des prix entre mes produits achetés chez carrefour et des produits achetés en vrac + marché tout ça.
Je ne suis pas gagnante.
Donc j’aimerais que les pro-ZD soient un peu plus honnêtes sur les questionnements de ceux qui voudraient s’y mettre. Quand on dit que cette démarche écologique c’est un peu pour les classes moyennes/aisés ben s’pas tout à fait faux quoi hein bon on va pas se mentir.
Bonjour je n’achète que du vrac depuis presque un an. Je vous livre ma petite expérience
Je fabrique mes gâteaux dessert. Pain…. depuis un an
Les Yaourt depuis plus de dix ans
Nous sommes une famille de 2 adultes 3 enfants à gros appétit. Les oeufs proviennent de nos poules.
J’ai fait le calcul récemment et ce qui me coûte cher c’est la farine 5 kg pour trois semaines donc j’essaie de trouver des solutions pas forcément bio mais plus économique et moins polluante.
Exemple le beurre que je prends en 1kg je donne mon récipient à la fermière qui me le remplit
J’ai vu avec la boulangerie pour leur acheter de la farine certes non bio mais locale. Jemmenerais mon contenair ?
Je préfère acheter bio et local mais tout n’est pas forcément compatible
Bonjour,
merci pour ton témoignage !
Effectivement j’aimerai faire de plus en plus maison mais j’ai toujours l’impression de manquer de temps.
Pour la farine, je sais que tu peux en trouver en grosse quantité dans certaines enseignes, -je ne sais pas si tu es de la région – c’est le cas de la Halle d’Oullins à côté de Lyon. C’est une bonne idée de s’approvisionner auprès des fermes, je n’en connais pas à proximité de chez moi. Bien vu aussi pour la boulangerie ! Bonne journée
Bonjour Loret,
pour la farine, as tu pensé à l’acheter directement à un producteur ?
Un certain nombre de fermier s’équipe de petit moulin pour faire de la vente direct.
Par contre niveau prix, le supermarché avec sa farine blanche, chimique et pollué sera toujours moins cher. :S
Bonjour et bravo pour votre article bien résumé. J’ai l’impression de retrouver le moi d il y a 3 ans. il faut comparer ce qui est comparable. Le non bio non fair trade sera tjs plus économique financierement que du non bio c’est sur mais quel impact écologique a le produit? Pour faire du bio il faut depolluer les sols (c’est long) il faut plus de patience et de main d’oeuvre, il y a donc moins de rentabilite et c’est donc plus cher. C est evident, c est donc vous en tant que consom’acteur qui decidez d’acheter bio par convictions. Si vous comparez le bio de supermarché et le bio en vrac vous verrez que la plupart du temps (peut etre meme tjs) c’est moins cher en vrac.
Alors oui ca coute plus cher que le supermarché. Au debut en commençant a acheter en vrac et en ne changeant pas le reste de notre mode de vie ca nous coutait effectivement plus cher. 3 ans et beaucoup de changement plus tard nous avons realise des economies de plus de 40% par rapport a notre ancien mode de vie (on venait de loin !!!). Nous achetons quasi tout d occasion, nous avons modifié notre alimentation (moins de viande plus de legumes locaux et de saison …) et surtout plus de supermarché. Je vous comprends car nous nous sommes posés les memes questions, nous avons tout de même persévérer et nous en sommes ravis alors courage!!!
Experience Zero dechet a versailles (sur Facebook)
Bonjour Sophie,
Merci pour ton retour d’expériences ( on va se tutoyer ici ce sera plus sympa ! )
Effectivement j’ai constaté qu’il y avait un vrai débat entre le « bio du supermarché » et le « bio vendu en épiceries vrac ».
Je n’ai pas encore pris partie sur le sujet. Je comprends tout à fait que le bio soit plus cher que le non bio mais c’est toujours compliqué de se dire qu’il faut payer plus cher pour manger mieux ou payer plus cher pour être respectueux de l’environnement. J’y travaille mais il me faut encore un peu de temps ! Pour ce qui est de la comparaison bio emballé en supermarché et bio vrac d’épicerie, d’après mes derniers calculs le supermarché était moins chers. Je posterai quelques comparatifs de produits prochainement. Bonne journée !
L’autre jour je voulais du riz complet j’étais chez Intermarché qui fait du vrac maintenant … Eh bien il était plus cher là bas qu’en magasin bio, presque 2 euros de plus par kg … Je note les prix au kg d’un magasin à l’autre pour ne pas dépenser plus ou cela ne sert à rien. après c’est aussi une question d’organisation :o)
Hello !
Je note aussi systématiquement les prix au kilo !
Mais pour l’instant, le vrac bio a toujours été plus cher que le bio emballé de supermarché.
Je ferai un article prochainement sur les différences de prix entre produits bio emballés et produits bio en vrac 🙂
Ca fait du bien de voir cet article réaliste sur le vrac! D’ailleurs l’argument » Le vrac c’est moins chère car t’achète la bonne quantité » est de mauvaise fois je trouve car en vérité les produits en vrac sont souvent des produits sec, donc même si le paquet acheté dure un mois c’est toujours bon ^^.
Après pour le vrac je distingue deux cas : le vrac du marché qui lui est facile a utiliser ( et plus varié qu’on le pense, ont peut trouver des olive s certains fruits sec ect) et économique et le vrac des magasins bios ( la en tant qu’étudiante c’est même pas la peine)
Hello,
c’est vrai que la plupart des produits vendus en vrac sont secs (farine, pâtes, riz, légumineuses…) et que de ce fait ils se conservent longtemps !
Pour l’instant au marché je ne prends que les légumes, mais peut-être qu’un jour j’oserai y aller avec un bocal et acheter de la viande , crème fraiche etc. Encore un peu trop timide pour tenter l’expérience et surtout toujours freinée par les prix , plus chers qu’en supermarché 🙂
Hello !
Moi aussi j’étais trop timide avant de me lancer avec mes bocaux. Et quand j’ai testé la première fois, l’accueil a été super chaleureux. En fait les bouchers, fromagers … sont super ouverts et du coup, ça engage la conversation avec les vendeurs et avec les autres clients. Désormais je suis super à l’aise avec mes bocaux même quand je vais chez des commerçant chez qui je ne suis pas une habituée et c’est devenu un plaisir !
Super article, je suis confrontée à la même problématique ! Mais pour autant, je n’ai pas la solution ! J’achète en vrac et/ou bio quand je peux (en début de mois lol) mais le reste du temps j’achète, des produits sur-emballés, qui emballent plus mon compte en banque que moi-même!
Bonjour Cécile !
Tu franchis déja un cap en achetant certains produits en vrac 🙂
Pour ma part, j’ai passé beaucoup de temps dans les magasins de vente en vrac mais j’en ressors toujours les mains vides.
Le prix est un vrai blocage mais j’y travaille 🙂
Bonjour, je pense qu’il faut considérer le cout du vrac à 2 échelles. La première personnelle pour laquelle je trouve en effet qu’il est difficile d’avoir un budget en dessous de que l’on trouve dans la grande distribution et sous emballage. Ici, le vrac ne rime pas avec économie. Et il y a l’échelle de la société où consommer sur-emballé, non bio rime avec besoin de recyclage et de collecte des déchets (taxe d’ordures ménagères), problèmes de santé (cout du système de santé du à toutes les maladies du XXIème siècle lié à la mal bouffe et aux contaminations de la nourriture par des plastiques par exemple), l’absence d’éducation des générations futures qui elles n’auront pas d’autres choix que de consommer autrement. Je pense que ces trois grands couts sont limités voir disparaissent avec le fait d’acheter responsable, et cela veut dire notamment acheter en vrac. Je pense que prendre la décision d’acheter autrement peu paraitre aujourd’hui dérisoire mais cela représente un pari sur l’avenir qu’il me semble nécessaire de faire. Pour ma part, je travaille à mi-temps dans le secteur public. J’ai donc des revenus limités mais je fais le choix de consommer moins et plus responsable.
Bonjour Anouk,
merci pour ton retour.
Je suis bien d’accord avec les deux axes dont tu parles.
Je pense aussi qu’en achetant en vrac on limite la production et donc la réduction de déchets. Par conséquent plus on sera nombreux, plus on pourra espérer des prix plus accessibles. Bonne journée 🙂
Bonjour à tous. De plus en plus on trouve du vrac sec en supermarché, non Bio, et donc au même prix que l’emballé non Bio. Quant au vrac humide, fruits, légumes, olives…. on les trouve facilement sur le marché à tous les prix selon la qualité de produit que l’on souhaite. Donc pour moi, on peut acheter du vrac et réduire ses déchets sans dépenser plus.
Bonjour,
Je sais que Auchan propose du vrac non bio mais il est loin de mon domicile. Après je ne sais pas si l’enseigne accepte qu’on ramène nos propres contenants.
Pour les fruits et légumes, oui le marché est une solution !
Bonne journée 🙂
Chouette article ! A l’exception de quelques produits BIO, la majorité de notre alimentation ne l’était pas. Forcément c’est donc plus cher quand on veut se lancer. Je n’ai pas trop vérifié, mais ramenés au kilo, certains produits emballés semblent moins chers que le vrac 🙁 Certains pensent que cela peut-être dû au conditionnement plus ou moins compliqué en fonction des produits… Chacun fait ce qu’il peut avec son budget 🙂 Nous consommons beaucoup de produits BIO maintenant car nous pouvons nous le permettre (rarement en fruits & légumes, peu de BIO à ce niveau chez moi). Il faudrait voir ce que tu peux trouver sans emballages et qui reste dans ton budget. Pour le reste, essaies de favoriser les emballages recyclables. Je le fais en partie car en montagne, il y a peu de vrac… Quand j’avais un budget serré, mon premier changement a été le marché : pas de produits bio mais au moins c’était local (agriculture raisonnée). D’ailleurs, c’est toujours d’actualité… Bref, peut-être que tu peux essayer dans un premier temps de prendre des produits que tu ne consommes pas en trop grande quantité. Comme ça, même si c’est cher à l’achat tu ne vides pas le stock en 10 jours. En fonction des budgets et du lieu de vie le Zéro Déchet n’est pas facile. Bon courage à toi !
Hello Elsa,
merci pour ton témoignage.
Parfois, même au sein d’epiceries bio, des produits emballés sont moins chers que ceux proposés en vrac… difficile de s’y retrouver !
J’essaye de privilégier certains emballages plutôt que d’autres. Question budget je constate que les emballages les plus écolos (verre, carton) sont généralement plus chers que ceux en plastiques malheureusement. Toujours le même problème, il faut souvent mettre le prix pour avoir une consommation plus écolo.
Bonne journée 🙂
Salut,
Je suis en rédaction d’un article sur le même sujet. Et mon étude de marché m’ammène à nuancer tes propos. Celà dépends vraiment des enseignes et il faut faire le tri entre l’arnaque totale et le bon plan, cela dépend beaucoup des produits, s’ils sont communs ou non, bios ou non, et dans quelle boutique 😉
En tous cas, super interessant ton article, je suis quand même d’accord avec plusieurs éléments !
Bise, Poppy
Hello Poppy,
je travaille aussi sur le même sujet.
Je suis passé déja dans de nombreuses enseignes et ai fait des comparatifs (bio emballé vs bio vrac etc)
Plusieurs articles sont en cours de rédaction 🙂
A bientôt !
Il est possible d’acheter du vrac en supermarché (fruits, légumes, pain, viennoiseries, etc.) et repenser ses repas pour avoir plus de ce type d’aliment. Personnellement, j’achète la bière et les jus en supermarché dans des bouteilles consignées. Dans les autres cas, il faut privilégier les bocaux et emballages recyclables (facilement trouvables pour les pâtes, la farine, le sucre, les oeufs, etc.). En plus, en France, il y a AUCHAN qui permet d’acheter pas mal de vrac même bio!
Hello Katy,
Dans quel supermarché trouves-tu des bouteilles consignées ? ça m’intrigue 🙂
Oui j’essaye d’opter pour des emballages plus recyclés en privilégiant par exemple les emballages en cartons plutôt qu’en plastique.
Après encore une fois c’est toujours une question de budget. Les emballages comme le verre et le carton sont plus chers que ceux en plastiques ou en conserve alu.
Pour Auchan, je sais qu’il y a du vrac mais il est trop loin de chez moi.
Bonne journée 🙂
Bonsoir
quand nous avons commencé la démarche, nous avons été confronté aux memes réflexions. Surtout moi qui ait suivi mon épouse dans la démarche.
Nous avions alors comparé les prix mais pour finalement se rendre compte que notre méthode était fausse ^^Aussi habitué aux supermarchés, cela n’avait pas de sens de comparer des produits emballés dans ces surfaces et les mêmes produits en vrac dans des enseignes de proximité telle Day-by-day par exemple. En y regardant de plus près, à type de magasin équivalent, produit équivalent, le vrac est moins cher que l’emballé. Pourtant, si nous ne changeons pas globalement de mode de consommation, remplacé nos achats emballé par du vrac n’apporte pas grand chose. Quand on a mit le doigt dans la démarche, on n’en sort plus 😉 Nous parcourons le chemin du zéro déchet vers l’écofrugalité en tentant de faire mieux avec moins. Depuis, nous pouvons affirmer que notre budget alimentation a bien diminué de 20% ! Comment ?
Exit les supermarchés, direction le marché, producteur locaux, circuit court et retour en cuisine. L’exemple de la pate brisé est intéressant 🙂 C’est le dernier produit que nous avons arreté d’acheté en supermarché pour la faire nous même ou la pâte à tartiner. En effet, le prix de rivalise pas avec le Nutella mais nous avons fait le choix de privilégier le fait-maison. Idem pour les biscuits industriels pour le gouter des enfants. gateaun Cookie, madeleine, meringues, on diversifie et les enfants sont ravis. Tout ca mis bout à bout, vous les trouverez les économies, n’ayez pas de doute 😉
Bonjour,
merci pour ton retour.
J’ai souvent entendu la même reflexion sur les produits en supermarchés en comparaison avec les épiceries bio. Mais je me dis qu’on ne sait pas toujours ce qui se passe. Peut-être que finalement les produits viennent des mêmes endroits et que ce n’est qu’une question de distribution.
En effet, le fait maison n’est malheureusement pas toujours plus économique, mais on a l’avantage de contrôler tous les ingrédients. Après ça demande aussi pas mal de temps si on se lance dans beaucoup de préparations comme chez vous. J’ai déja l’impression de passer beaucoup de temps en cuisine alors j’imagine le temps à y consacrer pour nourrir une famille avec enfants. J’ai aussi entendu parler de l’ecofrugalité, j’ai un livre à terminer sur ce sujet. Je continue mes petites enquêtes
et je finirai bien par trouver des solutions.
Je fais passer faire un tour sur votre blog, je pense y trouver des infos sympas 🙂
Bonne journée !
Coucou,
Pour répondre à l’exemple de la pâte brisée, si tu la fais avec de l’huile, elle revient moins cher qu’avec du beurre. Astuce de folie. XD
Blague à part, on a réussi à réduire notre budget alimentation en passant en tout bio et vrac au maximum en modifiant nos habitudes de consommation. De 480€ par mois à deux (oui je sais c’est beaucoup trop) à environ 300€ (parfois un peu moins) produits d’hygiène compris (en gros 30€ par personne par semaine). C’est le budget confortable qui nous convient à nous avec lequel on peut se permettre certains produits, qui clairement coûtent la peau des fesses !^^ Comme la purée de noisette <3
Bref tout ça pour dire que en gros en virant les produits jetables, supprimant les plats indus et mangeant surtout des produits bruts, on y arrive. Et mon budget reste élevé, j'en vois certains qui font beaucoup moins (sur le groupe gestion budgetaire, minimalisme et écologie sur Facebook).
Ceci dit, clairement le même panier en non vrac et non bio à Au*** sera évidemment moins cher. Forcément la pizza maison toute belle coûte plus cher que la pizza surgelée à 1€20… ça je l'entend très bien. Si le budget alimentation est vraiment tout petit, on n'a pas forcément beaucoup le choix.
Après certains vont me dire "j'ai pas les moyens de mieux manger" et s'acheter plein de trucs (qui me semblent) inutiles… Pas de jugements de ma part.
Mettre le prix dans sa nourriture c'est aussi une question de priorité.
Veut-on toujours tout avoir moins cher? Ou accepter de payer les choses à leur juste valeur? Par exemple, dernièrement j'ai fait un petit pas en plus en décidant d'acheter des haricots rouges secs et des pâtes cultivés en France. Les deux produits sont plus cher mais locaux et soutiennent l'agriculture bio de mon Pays en plus de nécessiter moins de transport que ceux venant de Chine ou d'Italie.
Voilà pour mon commentaire fleuve. Pardon ahem^^
Et surtout une très belle journée
Mon intervention sera bien plus courte que celle des personnes avant. Ton article est très intéressant. je ne suis pas tout vrac mais je le fais dans la mesure du possible…
Je pense que le problème n’est pas: le bio / vrac est cher. C’est la mµ%$ qu’on nous vend en supermarché qui n’est pas à son prix. les producteurs ne sont pas rémunérés correctement à la hauteur du travail qu’ils fournissent, que ce soit ici en France ou à l’étranger. Je pense donc, qu’outre la dimension réduction des déchets, acheter en vrac / bio / local c’est payé ses produits au prix justes.
Tout est question de priorité: mieux manger, en conscience, tant par respect de la planète que de ceux qui produisent pour nous est important à mes yeux.
j’achète un maximum en vrac et 100% bio. je sais que ce n’est pas toujours moins cher mais je suis prête à faire cet effort financier pour mes convictions écologiques et pour ma santé. Bien sûr c’est un choix tout à fait personnel 🙂
Bonjour,
ici on a récemment dérapé sur les budgets.
Donc on a repris le réflexe d’aller à biocoop.
Ca parait paradoxale, mais les chiffres sont là.
Au niveau des fruits et légumes, on est un poil plus cher qu’avec un producteur en direct sur les légumes (en conventionnel), et 30% moins cher sur les fruits qu’il revend.
Pour le vrac, la logique n’est pas de comparer produit par produit, mais repas par repas.
Par exemple un curry de lentille tout fait, restant juste à cuire : 15€/kg en magasin bio (en production local). En faisant cuire allongé, on s’en sert en sauce sur un bon riz complet (je me souviens plus du prix, disons 5€/kg).
Avec 200g de riz, et 100 de curry, vous avez déjà un bon repas copieux, complet et avec du goût (voir qui arrache, si vous prenez la version épicé du curry) pour 2 personnes.
Coût de revient : 3,5€ soit disons 1,75€/personnes pour le plat.
Si on fait un steack haché, c’est déjà environ 1,5€ pour un produit correct (vous en avez à 0,5€, mais trafiqué avec au choix : du cheval, du soja, du colorant, de l’eau, etc. Bonne appétit!)
Donc non seulement, on mange plus équilibré, avec moins d’impact sur l’environnement.
En prime, la viande peux être difficile à digérer (surtout le soir), les légumineuses se conservent mieux (chez nous c’est indispensable, on est des boulets sur la conservation)
Après, j’ai pris un curry de lentille qui est bien cher, mais en prenant juste pâtes complètes, et une sauce type tomate, agrémenté de laurier par exemple, c’est pas cher, et sympa!
Et qui dit céréales complètes ou légumineuses dit vitamines, protéine et fer!
Après pour faire des économies, il n’y a pas que le vrac!
L’astuce c’est aussi manger plus de légumes et de fruits, local et de saison.
Les tarifs sont beaucoup moins cher que les tomates en hiver du supermarché! 😉
Sans compter la cueillette dans la nature, et ou échange de bon procédé avec les propriétaires de verger (ramassage et partage de récolte par exemple)! 😉
Bonjour,
Vous avez parfaitement raison, d’un point de vue strictement budgétaire, le vrac est plus cher, et l’argument « on ne paie pas l’emballage donc on fait des économies » est aussi simpliste et éloigné de la réalité économique que « acheter des protège-slips lavables coûte moins cher parce qu’on ne doit pas en racheter sans arrêt »… (à 8€ pièce sans les frais de port pour les moins chers, je devrais les porter tous les jours pendant plusieurs dizaines d’années sans les changer pour égaler le coûts des jetables du magasin le plus proche des chez moi… vous parlez d’une économie !)
Le fait est que le zéro déchet, pour produire ses bienfaits sur le porte-monnaie, doit être pris dans son ensemble et implique de gros changements dans votre mode de vie. Ce qui, comme vous le dites très bien, n’est pas possible du jour au lendemain.
Le fait est aussi que la cuisine n’est pas la meilleure pièce de la maison pour commencer sa transition vers le zéro déchet lorsque l’on a un budget à tenir.
Le zéro déchet doit s’accompagner d’une transition générale vers le minimalisme, dans laquelle tout superflu sera graduellement éliminé jusqu’à ce qu’ils ne vous reste plus que le strict nécessaire, où l’on imprimera plus rien, ni n’achètera plus aucun imprimé d’aucune sorte, où un schampoing familial et un pain de savon remplaceront toutes les bouteilles de chaque membre, où la bouteille d’huile d’olive fera aussi office de soin pour les cheveux, crème pour le visage et crème pour le corps, où le pot de miel servira aussi de masque pour les cheveux et le visage, où le vinaigre blanc et le bicarbonate remplaceront tous vos produits de nettoyage, où vous ferez tenir toutes vos tenues et celles de votre conjoint dans une petite armoire qui avant suffisait à peine à contenir vos manteaux d’hiver, à tel point que la maison ou l’appartement vous sembleront tellement grands que vous envisagerez de vous installer dans plus petit (et moins cher), où les 25 équipements de cuisine utilisés 0,5 fois par an , les 3 télés surnuméraires et autres appareils toujours en veille seront vendus sur internet ou sur un marché aux puces, où la bonne santé de chacun réduira à néant ou presque les factures de pharmacie, etc, etc, etc.
Dégager toutes ces ressources en amont pour faire face au budget nourriture « en vrac » vous permettra d’aborder la transition vers des courses alimentaires zéro déchet avec plus de sérénité financière. Vous pouvez aussi simplement commencer par les fruits et les légumes, dont le prix en vrac est soit égal, soit meilleur marché, en attendant de passer à un niveau supérieur avec d’autres produits.
Le zéro déchet implique aussi de questionner vos habitudes alimentaires, et de les réadapter en fonction des produits que vous avez à disposition à bon prix dans votre région. Cela impliquera peut-être de devoir réduire la consommation de certains plats ou aliments qui font aujourd’hui partie de vos habitudes.
De manière générale, la transition vers le zéro déchet lorsque l’on n’a pas le compte en banque de Bill Gates est gourmande en temps et en énergie, elle s’accompagne d’un certain nombre de frustrations et déceptions et pousse à un questionnement constant de ses habitudes et de ses besoins. Cela demande une organisation en béton et une discipline de fer, et surtout cela implique de faire de nombreuses erreurs qu’il faudra corriger au fur et à mesure.
Cependant, c’est un changement qui vaut la peine d’être initié et de persévérer, car une fois que la machine commence à tourner, les bénéfices de ce mode de vie, pas uniquement financiers, sont aussi importants qu’apprécié les. Je vous encourage donc à persévérer, quitte à faire quelques ajustements et à revenir momentanément en arrière en ce qui concerne le zéro déchet en cuisine.
Bonjour,
une petite remarque concernant les emballages carton :
Le bilan carbone total du carton est parfois pire que celui du plastic.
Explication : le transport. Le carton est beaucoup plus lours. A plastic ou carton recyclé, c’est le plastic le plus écolo.
Bilan variable bien sûr, le bilan carbone c’est hyper complexe.
Ça vaut le coup de faire des recherches, on est souvent très surpris.
Autre exemple : si vous devez faire suivre un mail de 3 pages à 10 personnes, il est souvent plus écologique de l’imprimer et de l’envoyer par poste, au vu des bilans carbone désastreux des serveurs informatique. (Bon, j’imagine que si votre courrir prend l’avion, on préférera le mail, probablement.)
Et une question : l’emballage de mon kilo de riz, recyclé et transformé en stylo, stylo.qui pourra être retransformé plus tard… Si je ne l’achète pas, cet emballage, on fabriquera un stylo, en plastic… non ?
Bref, quand à moi, j’évite l’inutile, je recycle et je réutilise. Je cherche dans tous les domaines à minimaliser, simplement.
Parcequ’il faudrait être des pros des l’industrie, de l’écologie, des transports, de la mécanique, de la compta, etc… pour être sûr de faire juste et cela m’est impossible.
Less is more donc ! 🙂
Merci pour cet article, occasion de réflexion. 🙂
Bonjour,
les supermarchés vendent des tonnes de riz par exemple.. ils vont même jusqu’à pour certains avoir leur propre production… comment voulez-vous qu’une épicerie ou même un supermarché, sous prétexte d’économiser un petit sac plastique qui coûte moins de 1 centime puisse vendre le même riz beaucoup moins cher… s’ils le vendaient en vrac ils le vendrait au même prix… et pour ne pas vous embêter vous continueriez à l’acheter en sachet.
Donc le parti pris du vrac et souvent d’associer la démarche écolo à la démarche qualité… donc vous trouverez mieux en vrac mais pas moins cher !
J’espère juste que le monde va se mettre à produire plus « bio », que ça va devenir la norme (quitte à taxer les produits pas bio) et que le bio revienne finalement au prix du « pas bio »… ça arrivera j’en suis convaincu
Le pb d’aujourd’hui c’est que ECOLOGIE rime avec EFFORTS FINANCIERS…. bien trop souvent encore pour le plus grand nombre. mais la donne devra s’inverser.
Belle discussion.
Sauf que la planète étant surpeuplée, il serait impossible de nourrir tout le monde au bio
Je viens de survoler les commentaires. Ne mettons pas les pauvres de côté. Lorsque l’on vit dans un petit appartement avec une cuisine exigüe à ne pouvoir admettre d’autre appareil ménager que la cafetière… alors compost-lombrics… Quand le moindre objet – pourtant pas de superflu – y a difficilement sa place…. Quand tout ce l’on achète pour bien gérer un petit revenu minimum n’est constitué que de produits absolument tous Eco depuis des décennies….. Car lorsque l’on est au seuil de pauvreté mais juste au-dessus de la limite pour les droits aux aides, il faut développer la rigueur budgétaire. Alors nous avons supprimé depuis des années la viande et tous les produits de gâterie superflus (le seul dessert est le yaourt, les fruits, quelques fruits secs, rarement autre chose… alors nous ne ferons jamais mieux ! Nous avons supprimé des sorties, nous consommons peu et que pour l’utile. Nous n’avons toujours bu que de l’eau ! nous ne faisons pas partie des consommateurs qui vont être frustrés ! . Faire cuisine maison comme certains prônent ici, pas question : la cuisine est petite, vite encombrée. Nous mangeons cuisine-vapeur rapide. Et nous gérons l’électricité au poil près. Nous gérons tout éco. Je n’ai jamais acheté de produits de beauté ! (Et je fais bien toujours 10 ans de moins que mon âge.). Je lave plus au vinaigre qu’à la lessive et à la main de préférence quand je peux. Mais je vois avec terreur cette mise en avant pour les produits en vrac : les pauvres ne peuvent pas suivre. Un produit eco est un produit eco : le pauvre en a besoin. C’est ainsi. C’est comme pour les composts : non seulement la place manque déjà même pour une yaourtière, mais la phobie des vers existent aussi… et le pauvre en apart donc va payer plus cher – PAR RAPPORT A SES EFFORTS DEJA – car pas de vrac, pas de produit en grosse quantité (pas de voiture)etc… j’ai écrit un peu vite et en vrac car je suis pressée. Mais l’essentiel est dit. Bref, chacun pour soi ?
Quelle est la valeur d’une comparaison entre un produit non-bio et un produit bio, quel que soit l’endroit où on l’achète ?
Quel est l’intérêt de ne regarder le monde qu’à travers le prise de son porte-monnaie ?
Peut-on comparer une pâte brisée industrielle (à la composition douteuse) avec un pâte brisée maison (composée de produits nobles) ?
Conclusion : quand on veut faire des comparaisons, il faut comparer des choses comparables. Merci.
Pour de nombreuses personnes, le prix est un critère d’achat important. Si les produits bio étaient au même prix que les produits non bio, et que les produits en vrac étaient au même prix que les produits emballés, cela encouragerait sans doute du monde à acheter bio et sans emballage. L’intérêt de cet article était donc d’étudier la question » Acheter en vrac coûte-t-il vraiment moins cher ? » et non pas de comparer le prix et la qualité d’un produit bio ou non bio.
Article intéressant, mais avec le biais de ne voir tout que par le côté financier.
Or, ce que nous devons faire aujourdhui, c’est réintroduire le respect de la Vie dans nos vies. Donc cela coûte effectivement plus cher.
Car, si la pâte Auchan coûte 0,85€, quel salaire gagne les ouvriers qui y travaillent derrière? Est-ce que cela nous plairait d’avoir ce salaire, voué à diminuer si nous laissons les industriels faire?
La question est aussi là à mon sens.
Manger de qualité ne coûte pas que quelques euros. Et cela fait aussi que notre corps est plus robuste, donc tombe moins malade. Du coup, cela épargne sur les médicaments (et sans prendre en compte que, en France, beaucoup est remboursé, car cela aussi est un mauvais calcul).
Bref, reprenons-nous en main, et faison mieux!
Bonjour,
Tout à fait d’accord, il est assez difficile de lier écologie et économie.
Dans un tout autre domaine que l’alimentaire, je vais parler des produits ménagers en gros conditionnement. Là oui, c’est vraiment très intéressant. Alors non, les produits ne sont pas bio, mais tendent à devenir écolabellisés.
Je me fournis dans un petit magasin à Bourgoin Jallieu, capitale du Nord Isère: les produits d’entretien sont professionnels, donc super efficaces, et vendus en bidons de 5litres, à partir d’1€ du litre. Le concept est excellent: des cuves de 1000 litres présentes en magasin et les bidons sont remplis sur place. Un fois votre bidon terminé, vous le ramenez et le faites remplir à nouveau. Côté écologie, des bidons à grosse contenance qui durent longtemps, donc moins de trajets pour faire le plein, et des bidons réutilisés, donc pas jetés à chaque fois. Et puis chacun investit un peu pour la planète puisqu’on achète notre bidon vide 1€ ou 1,30€ si vous préférez des bidons de 2Litres.
Bonjour Marie Lou
Aujourd’hui je viens de constater que les magasins bio nous font payer les emballages des produits en vrac!
J’achète des produits comme les pâtes complètes, les amandes et pistaches entre autres, dans un magasin La vie claire. En repesant les denrées à la maison, le sachet en papier (certains pèsent 9g d’autres 20g) est bien compté. En plus la vendeuse me l’a confirmé : ils n’enlèvent pas la tare. Et donc quand on achète des pistaches à 62€ le kilo, ça fait cher l’emballage.
Je suis très déçue.
Je serais vraiment intéressée de savoir si la vente et l’achat de produit en vrac dans de jolis magasins bio pourrait marcher dans mon département, la Seine Saint Denis, là où se trouvent certaines des villes les plus pauvres de France … Si tant est que les boutiques sus – citées s’interessent à ce « marché » bien sur !!! Autour de moi, il y a déjà tellement de familles qui ont du mal à boucler les fins de mois qu’acheter en vrac, se lancer dans la bio, c’est tout un rêve ou bien un autre monde. Alors, une nouvelle fracture en France à venir, comme la fracture technologique ou celle du web ? Pour ma part privilegiée par rapport à d’autres, j’ai malgré tout du mal à acheter tout bio : quand on a déjà éliminé et économisé sur d’autres postes, parfois, on de peut faire plus : je n’ai ni voiture, ni télé, je cuisine beaucoup et achete en seconde main désormais. Les familles autour de moi qui ressortent de chez Primark chargées de sacs mais dont parfois les enfants n’ont pas toujours 3 repas par jour ou des repas équilibrés. Venez donc en Seine Saint Denis ou bien dans les DOM TOM où c’est pire, et montrez nous comment faire !! J’avoue que, de plus en plus, je trouve un certain côté un peu moralisateur qui me déplait. Et pourtant j’adhère à ces discours, je préfère. Mais il y a la réalité du quotidien, le fait que beaucoup de choses soient concentrées dans les grandes villes, voire Paris. Ici, pas de fermes ni de champs où s’approvisionner, pas de magasins bio (on pue du bec ?). Il existe heureusement les marchés, pas bio, mais du vrac, ou la Ruche qui dit oui parfois pour ceux qui peuvent, et même ça, peut être difficile. Voilà, ça me démangeait d’écrire ceci. Bienvenue en 9-3 ou en province profonde !!
EVEANGE66 penses-tu que les habitants du 9-3 acheteraient dans un magasin vrac proposant des prix a peine plus chers mais raisonnables? Si oui, je suis partant pour en ouvrir un…
Bonjour.
tu compares les produits seulement par les prix. Est ce le seul critère de comparaison? la qualité du produit, son lieu de production, son producteur, la pollution qu’il va engender, …. tout cela n’entre pas en ligne de compte dans ton comparatif?
Consommer un produit bio, c’est soutenir une agriculture qui ne pollue pas notre terre, notre eau, notre air.
Consommer un produit local, c’est soutenir l’économie locale!
Consommer en vente directe, c’est soutenir l’agriculture ET l’agriculteur, qui pourra appliquer un vrai prix et qui pourra vivre dignement de son métier (et certainement ne pas être obligé de demander les subventions européennes).
Bref…dans un prix il n’y a pas que le prix! Il y a une dimension à la fois économique, sociale et environnementale.
Bonjour Tatiana, je suis bien d’accord, d’autres critères entrent en compte toutefois dans cet article l’idée était surtout d’axer la question sur l’aspect économique. J’entendais toujours qu’acheter en vrac coutait moins cher et pour ma part, je ne trouve pas que ce soit le cas tout simplement parce que je n’achète pas bio 🙂
Hello, je suis tombée (c’est le cas de le dire) sur ton article en cherchant des informations sur la consommation en vrac… (tout type d’avis) et je comprends tout à fait ton questionnement. Pourquoi? Et bien, il s’avère qu’en faisant une visite chez un magasin de vrac très connu (franchisé) je me suis retrouvée bien déçue face aux prix.
J’ai un budget courses actuel mensuel d’environ 180€ Pour 2 personnes.
L’argument de « on achète que ce qu’on a besoin » je me suis retrouvée à dire mais on a toujours besoin de riz, pâtes, légumineuses, donc le problème n’est pas dans la quantité nécessaire… comme toi (peut être plus maintenant en ce qui te concerne) j’achète en grande surface et le prix au kilo pour le riz/pâtes reste bien plus important malgré l’absence d’emballage et qu’il ne s’agisse pas de produits bio. Cet argument se tient en complément d’autres mais pas tout seul, comme par exemple, l’argent qu’on ne mets pas dans 2kg de pâtes alors qu’on a besoin d’un, nous permettra d’acheter autre chose à côté.
Entre autres, la provenance de certains produits m’ont surprise, je ne parle pas du café ou cacao, mais des amandes par exemple, qui venaient des États Unis. Cela me semble bien paradoxal, lorsqu’on sait qu’en Europe du sud il y a une production importante de ce fruit sec et que le transport aurait bien moins d’impact.
Le pourquoi de ces choix: le prix (il s’agit ici des propos de l’épicière).
En ce qui concerne les fruits/légumes je vais me tourner vers le marché ou grand frais, selon l’emploi du temps. Mais il me semble plus judicieux que de payer un concombre bio 2,20€ la pièce (petit concombre).
Du coup, et sans avoir d’autres magasins vrac à disposition (hors de question d’aller chez biocoop ou je le trouve face à du bio obligatoirement – donc plus cher, donc hors budget) je me morfonds de devoir acheter en grande surface 🙁
Là où j’ai fait un revirement… les produits ménagers/hygiène… c’est du fait maison et respectueux de l’environnement ( Pierre d’alun, bicarbonate de sodium, vinaigre blanc, savon de Marseille sont nos amis). Je pense que commencer par ce côté est bien plus simple que de s’attaquer directement à l’alimentation. Car ce sont des choses qu’on a, bien des fois, déjà chez soi. Par compte j’achète ces produits (savon de Marseille, cristaux de soude, savon noir etc) sur internet et sur des sites français, où les produits sont fr (sauf le savon noir qui vient du Maroc, c’est quand même plus proche que les usa pour les amandes ).
Je n’utilise plus d’éponges, les tawashi sont supers et lavables à une. Si je veux quelque chose plus abrasif je prends de la cordelette pour faire le tawashi (trouvée en magasin de bricolage) et de la poudre de coque d’oeufs.
Mais en effet l’alimentaire, bio pour ce que j’ai à disposition en vrac… je ne m’y retrouve pas niveau budget. En sachant que de base je n’achète rien de superflu ( je fais même les sorbets pour l’été lol ).
En attendant de trouver un autre option, j’aimerais savoir où tu en es dans ta démarche.
Bonjour, merci pour ton témoignage !
J’ai actuellement d’autres préoccupations niveau alimentation qui priment sur mon souhait d’adopter un mode de vie zéro déchet.J’avais aussi certaines contraintes comme le prix des produits vrac ou des aliments bio…
Je reste sensible à l’environnement et au tri des déchets mais malgré mon intérêt je n’ai pas un mode de vie zéro déchet.
Bonne journée !
Bonjour,
Effectivement, j’achetais en vrac, puis je suis vite revenue vers les premiers prix lidl quand j’ai vu le prix des pâtes et du riz en vrac (6e le kilos de riz en vrac, 1e en grande surface )
Ça n’empêche pas que j’utilise une cup, des disques démaquillants et cotons-tiges réutilisables, des torchons à la place des essuie-tout etc, mais pour ce qui est des courses mensuelles, mon budget d’étudiante n’a pas supporté le vrac.
Merci pour ton témoignage ! Comme toi j’ai du mal à acheter en vrac à cause du prix !
Bonjour, j’ai pris plaisir à lire votre article car je me suis retrouvée exactement dans la même situation que vous il y a qq jours. Moi qui ne consomme pas bio, mais vraiment jamais, à tel point que je n’avais aucune idée des prix pratiqués…, j’ai été choquée par les prix !! On peut tourner ça dans tous les sens, les prix au kilo sont beaucoup plus élevés ! Et de là m’est venue une idée, peut-être saugrenue… Est ce que les consommateurs seraient prêts à venir acheter en vrac des produits non bio ? Est ce que d’autres, comme nous, se soucient de leurs déchets sans vouloir pour autant tomber dans le piège du marché du bio qui pour moi est une arnaque?
Bonjour Lydie, merci pour votre témoignage.
J’imagine que nous ne sommes pas seules à souhaiter réduire nos déchets et le vrac non bio serait effectivement une solution.
Concernant le fait d’acheter des produits bio, c’est plus par souci économique pour ma part.
Bonjour,
Je suis dans le même cas, je reviens de chez day by day avec une liste de prix comparatif avec Aldi… Hey bien si je me met au vrac je vais multiplier ma note alimentaire par 3, sans compter le carburant pour m’y rendre (aldi 15km, day by day 45km) donc démarche encore moins ecolo niveau carburant, surtout que je devrais quand même me rendre en grande surface pour d’autres produits. Ce que je souhaiterais c’est justement que des magasin comme aldi, lidl ou même les chaînes comme magasins U proposent leur articles en vrac. C’est vraiment pas logique pour moi de payer plus cher des produits sans emballage ! Donc je fait ce que je peux à mon niveau, j’ai la chance d’avoir un homme agriculteur alors pas de brique de lait, je fait mes yaourt, les poules nous font des œufs, etc… Et je me rend chez le boucher avec mes tup, je n’emballe pas mes fruits et légumes et je vais à la boulangerie avec mon sac à pain. Merci pour votre article, je me sent moins seule dans ce résonnement. Bonne journée 😉
Merci pour le retour Manda.
Oui plus de vrac non bio serait intéressant dans les grandes surfaces pour permettre à toutes les bourses d’acheter en vrac.
Bonjour,
Je rage, je crise, je fulmine.
La réduction des déchets, c’est ma grande résolution pour 2020. Installation d’un composteur, confection de sac à pain, de protections hygiéniques lavables, limitation des emballages, c’est au programme. Je viens même de tomber sur une bonne méthode pour faire ses yaourts sans yaourtière. Pour les vêtements, ça fait un moment que j’épluche les sites de seconde main, notamment pour ma fille qui grandit bien plus vite que moi (oui, bon… ^^). Et bien sûr, dans cette démarche, le vrac s’impose. Je suis donc allée chez Leclerc, en me disant que j’allais faire connaissance avec le rayon vrac. Mais là je suis tombée des nues en me rendant compte qu’un kilo de pâtes coûtait presque le double acheté sans emballage que mon traditionnel kilo en rayon classique.
Non, non, et non !!! Je suis prête, la prise de conscience est faite, mais zut ! je ne suis pas d’accord pour multiplier mon budget courses. Et puis me dire que ce que j’augmente là je vais le récupérer ailleurs, j’avoue, j’ai du mal. Je ne suis pas dans la surconsommation, je récupère tout ce qui peut encore servir, je recycle ce que je peux, j’adore l’idée du upcycling.
A quand une bonne solution ?