Choisir le mode de garde adapté pour son enfant est une décision cruciale. Que ce soit une assistante maternelle, une nourrice à domicile, une crèche ou même une garde partagée, chaque option a ses avantages et inconvénients. Il est essentiel de prendre en compte divers facteurs tels que vos horaires, l’âge de votre enfant, et même votre situation familiale en cas de séparation ou de divorce. Alors, quel est le moyen le plus avantageux pour votre bébé ? Nous allons vous aider à trouver la réponse.
Quels sont
les différents modes
de garde ?
Pour mieux comprendre les différents modes de garde disponibles, il faut d’abord en cerner les principes et spécificités.
- La garde à domicile : l’enfant est gardé chez lui par une personne embauchée à cet effet, souvent appelée auxiliaire parentale. C’est une solution idéale pour les parents qui souhaitent un environnement familier pour leur enfant et une grande flexibilité des horaires.
- L’assistante maternelle : agréée par le département, elle peut accueillir jusqu’à 4 enfants simultanément, chez elle. C’est une solution de proximité qui favorise un accueil plus personnalisé.
- La crèche : qu’elle soit collective, familiale, parentale ou entreprise, elle offre un cadre sécurisé et stimulant pour l’enfant, encadré par des professionnels de la petite enfance.
- La halte-garderie : elle offre aux parents un mode de garde occasionnel pour quelques heures ou demi-journées.
- La garde partagée : deux familles partagent les services d’une nounou pour garder leurs enfants, alternativement chez l’un ou l’autre. Cela permet de réduire les coûts et favorise la socialisation de l’enfant.
- La jeune fille au pair : souvent étrangère, elle vit au sein de la famille et s’occupe de l’enfant en échange du logement, de la nourriture et un peu d’argent de poche. C’est une formule intéressante pour initier l’enfant à une nouvelle langue et culture.
Ces principaux modes de garde peuvent varier en fonction des besoins spécifiques de chaque famille et de chaque enfant.
Quels sont
les critères à considérer
pour choisir son mode de garde ?
Pour choisir le mode de garde le plus approprié, plusieurs critères doivent être pris en compte :
- L’âge de votre enfant : Selon son âge, certains modes de garde peuvent être plus adaptés. Par exemple, la crèche est généralement recommandée pour les enfants de moins de 3 ans tandis que la garde à domicile peut être plus appropriée pour des enfants plus âgés.
- Vos contraintes horaires : Certains modes de garde offrent plus de flexibilité que d’autres. Si vous avez des horaires de travail atypiques, la garde à domicile peut être une solution intéressante.
- Votre budget : Le coût des différents modes de garde peut varier. Il est donc essentiel de prendre en compte votre budget et de voir si vous pouvez bénéficier d’aides financières.
- La proximité géographique : La localisation de la garde peut aussi être un critère déterminant, notamment pour concilier au mieux votre vie professionnelle et familiale.
- Votre philosophie : Chaque mode de garde a son propre fonctionnement. Il est donc important de choisir celui qui correspond le mieux à vos valeurs et à votre vision de l’éducation.
- Les besoins spécifiques de votre enfant : Si votre enfant a des besoins particuliers, certains modes de garde pourront mieux y répondre. Par exemple, une assistante maternelle pourra offrir un accueil plus personnalisé qu’une structure collective.
Le rôle des parents
dans le choix du mode de garde
L’importance de l’implication parentale
En tant que parent, votre implication dans le choix du mode de garde n’est pas seulement nécessaire, elle est essentielle. Vous êtes les premiers éducateurs de votre enfant et votre rôle ne s’arrête pas à la porte de la maison. L’implication parentale est donc clé dans le choix du mode de garde, car elle influence de manière significative le développement et le bien-être de l’enfant.
Selon des études, une forte implication parentale a des effets positifs sur le rendement et l’engagement scolaire de l’enfant. De plus, elle peut aussi influencer le choix du mode de garde. Par exemple, les parents qui souhaitent être actifs dans le mode de garde de leur enfant peuvent opter pour une crèche parentale, gérée par une association de parents.
En revanche, si les contraintes professionnelles ne permettent pas une grande implication, des options comme une assistante maternelle ou une garde à domicile peuvent être envisagées. Ces modes de garde offrent une certaine flexibilité et permettent aux parents de rester impliqués dans l’éducation de leur enfant, même lorsqu’ils ne sont pas physiquement présents.
L’implication parentale ne se limite pas au choix du mode de garde. Elle inclut aussi la communication et la collaboration avec le professionnel de la garde, pour assurer une continuité dans l’éducation de l’enfant.
Les attentes et besoins des parents
Lorsqu’il s’agit de choisir le mode de garde pour leur enfant, les parents ont des attentes et des besoins spécifiques. Ces critères peuvent comprendre le type de contrat, la souplesse des horaires, la proximité du lieu de garde, et le type de pédagogie adopté par le professionnel de la petite enfance.
Les parents recherchent également un équilibre entre la qualité du soin et le coût. En effet, le salaire de la garde ou le loyer des locaux peuvent être des facteurs déterminants dans le choix du mode de garde.
La possibilité d’échange et de communication avec les professionnels est aussi un besoin essentiel pour les parents. Ils désirent être impliqués et informés sur le déroulement de la journée de leur enfant.
De plus, certains parents peuvent privilégier un mode de garde qui offre une initiation à une nouvelle langue ou culture, comme c’est le cas avec la jeune fille au pair.
Enfin, pour les parents séparés ou divorcés, le choix du mode de garde peut être influencé par leur situation familiale et les arrangements de garde partagée.
La conciliation
entre la vie professionnelle et familiale
Concilier vie professionnelle et familiale est un véritable défi pour beaucoup de parents. Cela passe notamment par le choix d’un mode de garde adapté. Certains parents peuvent avoir besoin d’une flexibilité dans les horaires de garde pour répondre à des contraintes professionnelles. D’autres peuvent rechercher un mode de garde proche de leur lieu de travail pour faciliter les déplacements. Il existe aussi des dispositifs spécifiques pour aider les parents à concilier ces deux aspects de leur vie, comme le télétravail ou les aménagements d’horaires. Il est donc crucial de prendre en compte ces éléments pour choisir le mode de garde le plus adapté à votre situation professionnelle et familiale.
- Le télétravail peut permettre de réduire les temps de trajet et offre une plus grande flexibilité dans l’organisation de la journée. Cela peut être compatible avec certains modes de garde, comme la garde à domicile ou la garde partagée.
- Les aménagements d’horaires peuvent aider à concilier les horaires de travail avec ceux de la crèche ou de l’assistante maternelle. Certaines entreprises proposent des horaires flexibles ou la possibilité de travailler à temps partiel.
- Les congés parentaux sont également une option à considérer. Ils permettent aux parents de s’absenter de leur travail pendant une période définie pour s’occuper de leur enfant. Cela peut être une solution temporaire en attendant une place en crèche ou pour gérer une situation particulière.
- Enfin, certains parents peuvent avoir la possibilité de bénéficier d’une crèche d’entreprise. Ce type de structure, bien que rare, offre l’avantage d’être situé à proximité du lieu de travail et d’avoir des horaires alignés sur ceux de l’entreprise.
Le budget alloué
pour la garde de l’enfant
Le budget alloué pour la garde de l’enfant est un critère déterminant dans le choix du mode de garde. Les coûts peuvent varier en fonction du mode de garde choisi. Par exemple, un accueil en crèche coûte entre 240 et 320 € par mois, selon vos revenus. En comparaison, une garde à domicile peut coûter environ 395 € par mois.
Cependant, il est important de prendre en compte les différentes aides financières disponibles. Par exemple, le complément de libre choix du mode de garde peut s’élever à 294,73 €. De plus, la garde d’enfant hors du domicile donne droit à une réduction d’impôt de 50 % du montant des frais de garde annuels, dans la limite de 2 300€ par enfant.
Enfin, dans certains cas, le coût peut être partagé entre deux familles, comme dans le cas de la garde partagée. Ceci peut être une option financièrement avantageuse.
La garde à domicile :
avantages et inconvénients
Le confort de l’enfant à domicile
La garde à domicile offre un environnement familier et rassurant pour l’enfant. Cela évite les perturbations liées au déplacement et permet à l’enfant de suivre son rythme naturel, notamment en termes de sommeil. De plus, l’enfant bénéficie d’une attention individuelle de la part de la personne en charge de sa garde, ce qui favorise un accompagnement personnalisé et une meilleure adaptation aux besoins spécifiques de l’enfant.
Cette option est également appréciée pour sa flexibilité. Elle permet aux parents d’organiser la garde de l’enfant en fonction de leurs contraintes organisationnelles, comme les horaires de travail atypiques ou les imprévus.
Cependant, la garde à domicile peut présenter des challenges en termes de socialisation de l’enfant. En effet, cette formule limite les interactions avec d’autres enfants et peut réduire les opportunités d’apprentissage et de développement social. Pour pallier à cela, il peut être intéressant d’organiser des moments de rencontre avec d’autres enfants, par exemple dans des parcs ou des activités extra-scolaires.
Les coûts
de la garde à domicile
La garde à domicile peut s’avérer coûteuse. En moyenne, le salaire horaire net d’une garde d’enfants à domicile est de 9,05 €. Cela varie cependant en fonction de plusieurs paramètres comme la localisation. Par exemple, en grande ville, le coût est plus élevé qu’en banlieue ou en zone rurale.
Afin d’alléger ces frais, diverses aides sont disponibles :
- Le crédit d’impôt : 50% des dépenses engagées pour la garde à domicile peuvent être déduites de vos impôts ou remboursées.
- Le complément de libre choix du mode de garde (CMG) : cette aide de la Caisse des Allocations Familiales (CAF) prend en charge une partie des frais liés à la garde.
Il est à noter que pour bénéficier du CMG, votre enfant doit être gardé au moins 16 heures dans le mois. Un minimum de 15% des dépenses reste à votre charge chaque mois.
L’autonomie
de l’enfant à domicile
L’acquisition de l’autonomie est une étape cruciale dans le développement de l’enfant. La garde à domicile, en plus de fournir un environnement familier et sécurisant, peut favoriser l’indépendance de l’enfant. En effet, l’absence de structure imposée permet à l’enfant d’explorer à son rythme et de développer ses compétences à travers des activités quotidiennes.
Les tâches ménagères, par exemple, peuvent être transformées en occasions d’apprentissage. Que ce soit en aidant à préparer le repas, en triant le linge ou en rangeant les jouets, l’enfant peut acquérir des compétences pratiques tout en renforçant son estime de soi.
Cependant, le développement de l’autonomie nécessite un encadrement et une supervision adéquats. Les parents doivent veiller à ce que l’enfant soit bien accompagné dans ses apprentissages et que les limites soient clairement établies. De plus, les parents et la personne en charge de la garde doivent être cohérents dans leurs attentes et leurs méthodes d’éducation.
En conclusion, la garde à domicile peut être une excellente occasion pour l’enfant de développer son autonomie, à condition qu’il soit encadré de manière appropriée.
La flexibilité
des horaires à domicile
La flexibilité des horaires est un atout majeur de la garde à domicile. En effet, contrairement à d’autres modes de garde plus structurés, la garde à domicile s’adapte aux horaires des parents. Cela peut être particulièrement bénéfique pour les parents ayant des emplois du temps chargés ou irréguliers.
Ainsi, la nounou peut arriver tôt le matin, rester tard le soir, voire même assurer une garde nocturne si nécessaire. Il est également possible d’organiser une garde ponctuelle pour des occasions spécifiques. Cette flexibilité permet aux parents de concilier plus facilement vie professionnelle et familiale, sans avoir à stresser pour respecter des horaires stricts.
Cependant, cette flexibilité nécessite une bonne organisation et une communication claire entre les parents et la nounou. Il est essentiel de bien définir les horaires et les conditions de travail dans le contrat de travail pour éviter tout malentendu ou conflit. Les parents doivent également être vigilants à respecter le temps de repos de la nounou, conformément aux normes du travail.
L’assistante maternelle :
une option privilégiée ?
L’encadrement professionnel
de l’assistante maternelle
L’encadrement professionnel de l’assistante maternelle est un avantage majeur pour les parents. En effet, l’assistante maternelle est une professionnelle de la petite enfance, dotée d’un agrément délivré par le département, garantissant sa capacité à assurer la sécurité et le bien-être des enfants qu’elle accueille. Elle est également soumise à une législation stricte et à une convention collective, encadrant ses conditions de travail et ses obligations envers les enfants et leurs parents.
L’assistante maternelle peut exercer au sein de différents lieux : à son domicile, dans une Maison d’Assistants Maternels (MAM) ou en crèche familiale. Dans tous les cas, elle est soutenue par une équipe de professionnels : médecins, éducateurs de jeunes enfants, etc. Elle bénéficie également d’un accompagnement pour ses démarches administratives, notamment via les Relais Petite Enfance (RPE).
En outre, le métier d’assistante maternelle offre une certaine flexibilité, notamment en termes d’horaires, qui peut être un atout pour les familles. Enfin, les parents qui font appel à une assistante maternelle peuvent bénéficier d’aides financières de la Caisse d’Allocations Familiales et d’un avantage fiscal.
Les coûts associés
à l’assistante maternelle
Les coûts associés à une assistante maternelle varient en fonction de plusieurs facteurs. Le salaire horaire net moyen est souvent fixé à environ 3,70 euros par enfant, mais ce montant peut fluctuer en fonction de la région et du nombre d’heures de garde nécessaires.
En plus du salaire, les parents doivent également prendre en compte les cotisations patronales, qui représentent une partie non négligeable du budget. D’après certaines estimations, le total des dépenses liées à une assistante maternelle peut atteindre 1082,88 euros par mois.
Cependant, plusieurs aides peuvent être sollicitées pour alléger ces coûts, notamment le Complément de libre choix du mode de garde (CMG) de la Paje, qui peut couvrir une partie du salaire de l’assistante maternelle. Il est à noter que pour bénéficier de cette aide, la rémunération brute de l’assistante maternelle ne doit pas dépasser un certain plafond journalier.
Enfin, certains employeurs ou communes peuvent également proposer une aide supplémentaire pour financer la garde d’enfants.
L’adaptabilité
de l’assistante maternelle
aux besoins de l’enfant
L’adaptabilité de l’assistante maternelle est un atout majeur pour répondre aux besoins spécifiques de chaque enfant. Grâce à son agrément et à une formation continue, elle est capable d’ajuster son approche pédagogique et de proposer des activités stimulantes et appropriées à l’âge et au développement de l’enfant. Cette adaptabilité contribue aussi à la qualité de la période d’adaptation, phase cruciale pour l’enfant comme pour les parents. En effet, l’assistante maternelle met en place un accueil progressif, permettant à l’enfant de s’habituer doucement à ce nouvel environnement et aux nouvelles personnes. De plus, elle est en mesure de s’adapter aux contraintes horaires des parents, offrant ainsi une certaine souplesse.
La socialisation de l’enfant
avec une assistante maternelle
La socialisation est une étape clé du développement de l’enfant. Avec une assistante maternelle, l’enfant a l’occasion de côtoyer de manière régulière d’autres enfants, favorisant ainsi ses interactions sociales. De plus, l’assistante maternelle organise souvent des activités collectives, comme des sorties au parc ou des visites dans des structures d’accueil, ce qui permet à l’enfant de découvrir la vie en collectivité. Il est aussi à noter que la présence d’un adulte référent, comme l’assistante maternelle, offre un cadre sécurisant pour l’enfant durant ces moments de socialisation.
La crèche :
une solution collective avantageuse ?
Le développement social
de l’enfant en crèche
En crèche, l’enfant bénéficie d’un environnement propice à son développement social. Cette structure collective favorise les interactions avec d’autres enfants du même âge. Il est amené à partager, à communiquer et à expérimenter la vie en collectivité.
Au sein de la crèche, l’enfant évolue dans un cadre structuré, avec des règles de vie et des activités de groupe. Ce mode de garde favorise la socialisation de l’enfant et le prépare à son entrée à l’école.
Cependant, chaque enfant évolue à son propre rythme. Les professionnels de la petite enfance, comme les auxiliaires de puériculture, sont là pour accompagner cette transition et soutenir chaque enfant dans son développement social.
L’éveil de l’enfant en crèche
L’éveil de l’enfant est un aspect fondamental de la crèche. Ce milieu stimulant permet à l’enfant de découvrir et d’explorer le monde qui l’entoure à travers diverses activités. Les professionnels de la crèche, tels que les éducateurs de jeunes enfants, proposent régulièrement des activités d’éveil adaptées à chaque âge et à chaque stade de développement. Ces activités peuvent être des jeux, des ateliers créatifs, des sorties ou encore des moments de lecture.
L’apprentissage linguistique est aussi favorisé en crèche grâce à la diversité culturelle souvent présente. L’enfant est exposé à différentes langues et accents, ce qui favorise son ouverture à la [culture différente] et enrichit son vocabulaire.
Enfin, la crèche propose un [projet éducatif] structuré, qui intègre l’éveil de l’enfant à ses différents aspects : social, émotionnel, cognitif et physique. Ce projet est mis en œuvre dans le respect des [normes de fonctionnement] de l’établissement, assurant ainsi un environnement sécurisé et bienveillant pour l’éveil de chaque enfant.
Les coûts liés à la crèche
Les coûts liés à la crèche varient en fonction de plusieurs critères. Le tarif est souvent calculé en fonction des revenus des parents, du nombre d’enfants à charge et du coût total de la garde. En moyenne, les parents déboursent entre 160 et 240 euros par mois pour la crèche. Cependant, des aides financières peuvent être sollicitées pour diminuer ces coûts. Il existe notamment le Complément de libre choix du Mode de Garde (CMG) qui peut couvrir une partie des dépenses. En moyenne, 85% du coût mensuel d’une crèche privée peut être compensé grâce à ces aides, laissant 15% à la charge des parents.
Les horaires de la crèche
Les horaires de la crèche sont un critère essentiel à prendre en compte dans le choix du mode de garde. La majorité des crèches fonctionnent selon des horaires classiques, de 7h à 19h en moyenne. Cela peut varier d’un établissement à l’autre, certains offrant des horaires plus larges, dès 5h30 et jusqu’à 22h, pour répondre aux besoins des parents travaillant en horaires décalés.
Il est également important de noter que certaines crèches proposent un accueil en week-end. Toutefois, ces structures sont encore assez rares.
En résumé, voici un aperçu des horaires de crèche :
- Horaires classiques : de 7h à 19h
- Horaires élargis : de 5h30 à 22h
- Accueil en week-end : possible dans certaines structures
Une attention particulière doit être portée à ces horaires lors de votre choix, pour garantir la concordance avec votre emploi du temps. Finalement, il est recommandé de ne pas laisser votre enfant plus de 7h par jour en crèche.
Quand
et comment chercher une nounou ?
La recherche d’une nounou doit commencer bien avant la reprise du travail. Idéalement, entamez les démarches 3 à 4 mois à l’avance pour avoir suffisamment de temps pour trouver la personne idéale. Pour débuter votre recherche, vous pouvez consulter des sites spécialisés comme la Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) ou Pajemploi. Ces plateformes vous permettent de chercher une nounou par localité et de consulter la liste des assistantes maternelles agréées.
D’autres options incluent :
- Les petites annonces dans les mairies, écoles, commerces de proximité
- Les agences de garde d’enfant qui peuvent vous aider à trouver une nounou régulière ou ponctuelle
- Le bouche à oreille, qui reste une méthode efficace pour trouver une nounou de confiance.
Faites attention à bien vérifier les qualifications de la nounou et n’oubliez pas de discuter des tarifs et des conditions de garde avant de prendre une décision.
La garde partagée :
une solution économique ?
Le partage des coûts en garde partagée
La garde partagée représente une alternative économique pour les parents. Ce mode de garde permet de partager les coûts liés à la rémunération de la nounou entre deux familles. Généralement, le salaire de la nounou est réparti en proportion du temps de présence de cette dernière chez chaque famille. Par exemple, si la nounou travaille trois jours chez une famille et deux jours chez une autre, la première famille paiera 60% du salaire et la seconde 40%.
Outre les frais de salaire, d’autres dépenses sont souvent partagées, comme les charges sociales, les frais de nourriture ou de transport. Il est donc primordial de mettre en place une organisation claire et transparente pour le partage des coûts.
Enfin, des aides financières, comme l’aide CAF ou le crédit d’impôt, peuvent être sollicitées pour réduire les coûts. Ces aides sont généralement versées à chaque famille en fonction de leur situation financière et du nombre d’enfants à charge.
La socialisation de l’enfant en garde partagée
La garde partagée offre un cadre de socialisation enrichissant pour l’enfant. En effet, partageant son quotidien avec un autre enfant, il apprend à interagir, coopérer et partager. Cette interaction continue avec un autre enfant favorise le développement de ses compétences sociales tout en l’acclimatant à la vie en communauté. De plus, la rotation entre les domiciles des deux familles expose l’enfant à des environnements variés, contribuant à son adaptabilité.
L’organisation de la garde partagée
L’organisation de la garde partagée nécessite une planification conséquente et une communication ouverte entre les parents concernés. Il est essentiel d’établir un planning précis qui définira quand et où chaque parent aura la garde de l’enfant.
Un outil pratique pour faciliter cette organisation peut être l’utilisation d’applications dédiées à la coparentalité, telles que Share(d), qui proposent des outils pour gérer la logistique familiale.
Des modèles de planning tels que le 2-2-3 peuvent être envisagés pour une répartition équitable du temps de garde. Il s’agit de faire en sorte que l’enfant passe 2 jours avec le premier parent, 2 jours avec le second, puis 3 jours avec le premier et ainsi de suite.
Il est aussi crucial de prendre en compte la situation professionnelle des parents pour éviter d’avoir la garde de l’enfant durant des journées surchargées.
La garde alternée peut parfois être complexe à gérer lors des vacances scolaires, il peut donc être utile d’anticiper ces périodes pour organiser au mieux le temps de garde de chaque parent.
Le choix de la famille en garde partagée
La sélection de la famille avec laquelle vous allez partager la garde de vos enfants est une étape délicate. Il est essentiel de trouver une co-famille compatible avec vos valeurs, votre mode de vie et vos attentes en matière de garde partagée.
Considérations clés pour le choix de la co-famille :
- L’âge des enfants : Il est souvent plus facile lorsque les enfants ont un âge similaire. Cela permet d’harmoniser les activités et les routines.
- La proximité géographique : Choisissez une famille qui habite à proximité pour faciliter le transport et l’alternance de la garde.
- Les horaires de garde : Assurez-vous que vos besoins en matière d’horaires de garde correspondent.
- Les valeurs éducatives : Il est important que les deux familles partagent des valeurs éducatives similaires.
Des plateformes spécialisées peuvent aider à trouver une co-famille qui répond à ces critères. Cependant, la relation ne se limite pas à un simple partage de coûts, un dialogue ouvert et une bonne communication sont essentiels pour le bon fonctionnement de la garde partagée.
Le mode de garde
en cas de séparation ou de divorce
En cas de séparation ou de divorce, le choix du mode de garde peut être un processus complexe. Plusieurs options sont envisageables :
- La garde exclusive : l’enfant vit avec un parent, l’autre exerçant un droit de visite et d’hébergement.
- La garde alternée : l’enfant vit alternativement chez chaque parent.
La décision finale est généralement prise en accord avec les deux parents, mais elle doit surtout respecter l’intérêt de l’enfant. Dans certains cas, un juge aux affaires familiales peut être sollicité pour trancher.
Il est essentiel de noter qu’un enfant ne peut pas choisir chez quel parent il souhaite vivre. Cependant, à partir d’un certain âge, son opinion peut être prise en compte par le juge dans le cadre de la procédure.
Enfin, quel que soit le mode de garde choisi, l’autorité parentale est généralement exercée conjointement par les deux parents, sauf décision contraire du juge pour motif grave.
Comment choisir
le meilleur mode de garde pour bébé ?
Lorsqu’il s’agit de choisir le meilleur mode de garde pour votre bébé, il n’y a pas de « meilleure » option universelle. Chaque famille est unique et les besoins de chaque bébé sont différents. Cependant, plusieurs éléments peuvent vous aider dans votre choix.
- La crèche est souvent privilégiée pour son cadre structuré et l’opportunité qu’elle offre aux enfants de se socialiser tôt. Cependant, obtenir une place peut s’avérer difficile et les horaires peuvent ne pas correspondre à ceux des parents.
- L’assistante maternelle offre un environnement plus familial et un encadrement plus personnalisé. Les horaires sont généralement plus flexibles, mais le nombre de places est limité.
- La garde à domicile offre l’avantage de la flexibilité et du confort pour l’enfant qui reste dans son environnement. Cependant, ce mode de garde peut être plus coûteux.
- La garde partagée est une solution économique qui permet à l’enfant de se socialiser. Cela nécessite une bonne entente entre les familles.
Le choix entre ces options dépendra de vos besoins spécifiques en termes de budget, d’horaires et de valeurs éducatives. Pensez à visiter plusieurs structures et à rencontrer plusieurs professionnels avant de prendre votre décision.